Jardin Albert 1er

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Le jardin Albert 1er a été conçu par l’ingénieur niçois Joseph Durandy. Il relie la place Masséna à la Promenade des Anglais. Globalement, sa superficie est de plus de 3 hectares. De nombreuses manifestations sont organisées dans le Jardin d'Albert 1er, comme le marché de Noël, une partie du Carnaval, le Festival du livre, etc. Et depuis 2011, il accueille aussi le Nice Jazz Festival.

Jardin Albert 1er

Tout d'abord, en 1852, création d'un jardin à l'italienne avec 26 bancs en pierre de taille. Puis, en 1890, on l'agrandit par des parterres de pelouses à la française pour acquérir la taille qui est celle d'aujourd'hui. Ensuite, on l'agrémenta d'un bassin aux cygnes, aujourd'hui disparu, de la fontaine des tritons et d'une grotte artificielle, remplacée plus tard par le théâtre de verdure. Et enfin, en 1892, on y ajouta le monument dit du Centenaire.

Du reste, il a changé de nombreuses fois de nom : jardin Paradis, jardin des Plantes et jardin Masséna, etc. A l’automne 1914, il est rebaptisé Jardin Albert 1er. En hommage au roi des Belges et à son courage face à l'envahisseur allemand. Au centre, est ajouté un théâtre de verdure, en 1946. Le Jardin Albert 1er fut inauguré cette même année 1946.

Détails du Jardin Albert 1er

Le promeneur peut y découvrir

  • le manège ancien pour enfants
  • le kiosque à musique
  • le monument du centenaire du rattachement du comté de Nice à la France
  • la fontaine des Trois Grâces
  • le buste d'Albert 1er
  • l'arc 115°5
  • le tigre
  • la fontaine des tritons
  • le buste d'Hector Berlioz
  • le plateau des brumes
  • le théâtre de verdure.

Manège du Jardin Albert 1er

Ce manège ancien est de toute beauté et il rend heureux de nombreux enfants. 

Kiosque à musique, Jardin Albert 1er

Le kiosque et une buvette sont édifiés en 1868. De nos jours, aux beaux jours, il n'est pas rare d'écouter l’orchestre philharmonique de Nice. En général, le dimanche, l'orchestre municipal y joue gratuitement.

Monument du centenaire du rattachement du comté de Nice à la France

Il commémore, en 1893, le décret de la Convention, promulgué en 1793, rattachant le comté de Nice à la France et la création du département des Alpes-Maritimes.

La Convention nationale déclare, au nom du peuple français, qu’elle accepte le vœu librement émis par le peuple souverain du ci-devant comté de Nice dans ses assemblées primaires, et décrète, en conséquence, que le ci-devant comté de Nice fait partie intégrante de la République française décret du 31 janvier 1793.

André-Joseph Allar et son oeuvre

Le monument du centenaire est une oeuvre du sculpteur André-Joseph Allar. Il est construit en pierre de taille de la Turbie. La statue au sommet représente une Victoire ailée, enveloppée dans un drapeau français. Une autre interprétation peut-être donnée quant à cette statue, elle représenterait Nikaia, la Nice aux origines grecques.  On distingue une jeune fille qui embrasse une femme tenant un faisceau. Elle prête serment de fidélité à la France. Le groupe en marbre blanc est, quant à lui, une allégorie de Nice se donnant à la France. Les armoiries de Nice figurent au centre du soubassement. Et à l’arrière se trouve une représentation de la Méditerranée.
A l'avant de la pyramide, on trouve la mention 1793-1893 et en dessous : 1860. Le monument a donc pour but de commémorer non seulement le rattachement de 1793, mais également celui de 1860. Depuis 2009, il est inscrit aux monuments historiques.

Conquête de Nice

Ainsi, la conquête de Nice ne s'est pas faite par la force. En 1960, le maire de Nice a donc rappelé ce fait... qu'il n’est peut-être pas d’autre exemple au monde d’un changement de nationalité s’effectuant non pas par la violence à la suite d’un conflit armé, mais en temps de paix par le libre accord de deux gouvernements, scellé par l’adhésion et l’enthousiasme des populations intéressées, dans un climat de sérénité et de joie… Extrait du discours de Jean Médecin.

Fontaine des 3 grâces

Oeuvre d'Antoniucci Volti, sculpteur, dessinateur et lithographe français d'origine italienne. A Nice, on peut aussi admirer une autre œuvre de ce sculpteur. Nikaïa, oeuvre 4 m de haut, initialement en face du palais homonyme. Mais depuis la destruction de celui-ci, elle se trouve désormais derrière le bâtiment des abattoirs municipaux désaffectés.
Cette fontaine représente les trois grâces des Romains ou les trois charités pour les Grecs.

Elles sont toujours représentées nues et enlacées. Il semblerait qu'elles soient les filles de Bacchus et de Vénus.

Aglaé représente la beauté, Euphrosyne, la joie et Thalie l'abondance.

Un éclairage coloré les illumine pendant les fêtes de fin d'année.

Buste d’Albert 1er

Ce buste, œuvre du sculpteur Georges Petit. Il rend les honneurs à Albert 1er, roi de Belgique, pour son attitude face à l'occupant allemand (Première Guerre mondiale). Le 24 avril 1933, est organisée l'inauguration de ce buste dans le jardin qui porte son nom.

L’arc 115°5

Cette œuvre monumentale est installée en 1988 au centre du jardin Albert Ier. Elle est réalisée par Bernar Venet

L’arc 115° 5 épouse la courbe de la Baie des Anges. Il mesure 19 mètres de long et c'est la seconde version. La première version, nommée arc de 124,5°, se trouve à Berlin.

Tigre de Clovis Masson

Ce tigre en bronze de 1869 est l'œuvre du sculpteur animalier Clovis Masson. Il tient sous sa patte une antilope. Cette statue est intitulée Tigre et chevreuil.

Elle est réalisée par la fonderie Tusey, dans la Meuse. En fait, le public la confond souvent avec une panthère, faute de voir les rayures du tigre. Mais la tête est bien celle d'un tigre avec sa collerette de poils à l'arrière de sa tête. Les tigres sont plus grands que les panthères et ils possèdent des rayures noires.  Tandis que la panthère, elle, est plutôt de couleur noire.

Fontaine des tritons

De 1825 à 1852, les tritons décorent une première fontaine installée dans le quartier de la Bourgada. Elle était alors dédiée à Marie-Christine, épouse de Carlo-Felice (Charles Félix), roi de Piémont-Sardaigne. Puis, en 1852, elle disparait. Enfin, en 1868, on la retrouve dans le jardin des Phocéens.
Et c'est donc pour cela qu'elle est aussi nommée fontaine des Phocéens. Cette fontaine se compose donc de quatre tritons, en marbre blanc. Sous les tritons, des têtes de béliers, des guirlandes de fleurs et de fruits sont visibles. Les tritons portent une vasque.

Origines de la fontaine des Tritons

La seule origine connue est qu'elle est ramenée par un membre de la famille Lascaris, de Grèce à Nice. Ainsi, Pierre-Joseph Arson qui la détenait des Lascaris-Vintimille, en aurait fait don à la ville de Nice. Depuis 1920, la fontaine des tritons est classée à l’inventaire des monuments historiques.

Buste d’Hector Berlioz

Le buste d’Hector Berlioz est l'oeuvre du sculpteur Henri Blattès.

1er séjour de Berlioz à Nice en 1831

Hector Berlioz est subjugué par Nice lors de son premier séjour. Ainsi, il se trouvait en Italie et a donc fait étape à Nice, en avril 1831, pour remonter vers Paris. Mais, le 21 mai 1831, Berlioz quitte Nice. Tout simplement, parce que la police le prend pour un espion et l’expulse. 

Citation de Berlioz

J’arrivai à cette bienheureuse ville de Nice, grondant encore un peu. Voilà que j’aspire l’air tiède et embaumé de Nice à pleins poumons ; voilà la vie et la joie qui accourent à tire-d’aile, et la musique qui m’embrasse, et l’avenir qui me sourit ; et je reste à Nice un mois entier à errer dans les bois d’orangers, à me plonger dans la mer, à dormir sur les bruyères des montagnes de Villefranche, à voir, du haut de ce radieux observatoire les navires venir, passer et disparaître silencieusement. Je vis entièrement seul, j’écris l’ouverture du Roi Lear, je chante, je crois en Dieu. Convalescence. C’est ainsi que j’ai passé à Nice les vingt plus beaux jours de ma vie. O Nissa !

Autres séjours

En 1844, Hector Berlioz revient et loge dans la tour Bellanda. Ensuite, en 1868, il réside à l’hôtel des Étrangers. Dans ses mémoires, le lecteur trouve de nombreuses citations correspondant à Nice. Ce sont, à juste titre, de vibrants hommages d'Hector Berlioz à la ville de Nice.  Je n’ai rien vu de plus beau que cette colline inspirée. Ni Capri, ni la radieuse baie de Salamine ne peuvent lui être comparées. J’ai trouvé ma ville : c’est Nice. Et ce sortilège, de toutes ses couleurs, de son harmonie, fait entendre au fond de mon cœur le chant intime de la résignation.  Vibrant hommage d'Hector Berlioz à la ville de Nice.

Plateau des brumes

Le plateau des brumes du Jardin Albert 1er à Nice possède un dallage en pierre naturelle de basalte et de calcaire. C'est un espace de 1400 m² qui diffuse un nuage de brume grâce à 960 brumisateurs, c'est-à-dire 60 caissons munis chacun de 16 buses. Ainsi, il fait la joie des enfants, petits et grands, ils ont l'impression d'être dans les nuages.

Théâtre de verdure, Jardin Albert 1er

Il est construit en 1946, au centre du jardin et il est d'inspiration grecque. Le théâtre de verdure est l'œuvre de l’architecte Francois Aragon. Il se compose de deux statues qui surplombent un mur de pierres et de gradins en forme d'amphithéâtre. La tragédie et La danse sont les oeuvres du sculpteur Victor Nicolas. De grands artistes se sont produits dans ce théâtre de verdure. On peut noter Piaf, Aznavour, mais aussi The Clash, Téléphone, Sting et bien d'autres encore… 

Végétation du Jardin d’Abert 1er

On trouve des palmiers nains et des rosiers parfumés ainsi que de diverses plantes du Japon, de Chine, des Amériques, d'Australie et de l'Himalaya... Partant de ce fait, il ne faut pas oublier celles des régions méditerranéennes telles que le caroubier et le genévrier, mais aussi le laurier-sauce.

Informations utiles

Jardin Albert 1er à Nice, localisation google maps

Voir nos autres pages :

Place Masséna
Promenade du Paillon
Miroir d'eau
Fontaine du Soleil à Nice


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